De Annick Courtat

Couverture d’ouvrage : Et si on se disait la vérité
Éditions :Édition reliée - première édition: 15 €
Taille : 15x21 cm
Pages : 224
Notre flammèche du Loiret, parle aux électeurs du Front national, sans haine, ni compassion avec le langage de la vérité. Elle nous livre également ses réflexions sur sa conception de la terre et du temps, en faisant au passage, quelques escales sans concession sur sa façon de voir l'humanitaire en ne mâchant pas ses mots sur les deux tiers mondains un tiers mondiste, qui transpirent en portant leur sac de riz en direct, devant les caméras du journal de 20H.
Ce récit aurait pu être l'occasion de refermer une tranche de vie bien remplie. En fait c'est tout le contraire, loin d'être un requiem, elle nous donne une véritable leçon de courage où le politiquement correct est banni.
Autodidacte et baroudeuse, elle donne un grand coup de pied dans la soupière des idées molles.
Elle a trempé sa plume dans le sérum de vérité et sa presbytie lui donne le recul nécessaire pour éviter la myopie du quotidien.
Les amateurs de grand large et de paquet de mer vont se régaler, du haut de sa falaise, Annick COURTAT ne danse plus avec les loups, mais phrase après phrase, érige le phare du bon sens avec intelligence, humour et lucidité.
Annick COURTAT est une petite flamme de province aux yeux bleus qui est née dans un paquet de nouilles.
Sa vie pourrait se résumer par une phrase d'une chanson d'Aznavour : mes amies, mes amours, mes emmerdes.
Son père résistant Gaulliste qu'elle a aimé plus que tout, lui a transmis le sens des responsabilités et comme lui, elle est partie sur le front, celui des idées.
Sa seule philosophie tient en une formule : « le parler vrai ».
Chargé des odeurs d'épices et de fruits de l'épicerie familiale, son récit nous transporte du boulevard Foch à la Ferté Saint Aubin où elle a vu le jour, dans le pot au feu de la politique communale et régionale, pour en arriver aux grosses légumes de nos palais nationaux.
Elle nous livre ses émotions de femme, ses coups de gueules sur le monde de l'éducation et des mondains version bobos. Sa seule faiblesse s'appelle Jacques CHIRAC pour qui elle a une affection indéfectible même s'il lui a demandé de faire tout et l'inverse de tout. Les femmes et les hommes politiques de tous bords en prennent pour leur grade, de l'échelon local au national, du petit maire d'Orléans à Mitterrand, Sarkozy , Jospin etc ....
Elle esquisse des portraits au vitriol teintés d'humour et d'ironie, qui feront grincer plus d'une mâchoire. Notre paire de talons aiguilles aux pays des mocassins ne s'arrête pas en si bon chemin, elle nous parle de son aversion pour la théorie des quotas de femmes en politique, de ses amitiés au masculin, des étiquettes politiques et de la sienne qu'elle a déchirée sans se renier.
Parution : 13 octobre 2010
Maison d’édition : Transversales Editions